BOULEVARD DE LA MORT

BOULEVARD DE LA MORT

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Date de sortie : 6 décembre 2007

Support : DVD et BLU- RAY

Genre : Thriller

Réalisateur : Quentin Tarantino

Acteur(s) : Kurt Russell, Rose McGowan, Zoe Bell

Synopsis :

Egalement disponible en Blu Ray

Pour Jungle Julia, la DJ la plus sexy d'Austin (Texas), le crépuscule est l'occasion de se détendre avec ses meilleures copines, Shanna et Arlene. Les trois filles baroudent la nuit, faisant tourner les têtes dans tous les bars et dancings du Texas. Mais toute l'attention qu'on leur porte n'est pas forcément innocente : Mike, cascadeur balafré et inquiétant, les suit sans se dévoiler, tapi dans sa voiture indestructible...



Critiques :
 

« A 21, 22 ans, je me suis dit que je voulais faire des films pour que des gens comme moi aient envie de faire des films � leur tour. » Quentin Tarantino Il y a de fortes chances que Quentin Tarantino ait été un enfant hyperactif. A le voir gesticuler de la sorte, � l’entendre exposer 50 idées � la seconde, � le voir rire et prendre des notes, on se dit que Papa et Maman Tarantino ont dû morfler. Qu’importe. Accompagné de quatre de ses superbes naïades (Rose Mcgowan, Tracie Thoms, Rosario Dawson et Zoe Bell), de Kurt Russel et de son frère de lait Robert Rodriguez, Tarantino vient de mettre un joyeux coup de pied dans la sélection avec sa version « Spécial 60ème » de Grindhouse – Boulevard De La Mort. Honnêtement, on ne partait pas vraiment motivés pour ce film : des filles en micro shorts, des grosses bagnoles, Kurt Russel gominé et Robert Rodriguez en guest. On avait juste oublié qu’on avait affaire � un film de Quentin Tarantino. Et le gaillard ne tarde pas � nous le rappeler en nous mettant une bonne gifle dès les premières secondes. Générique funky typique des séries B (et Z) des 70s (avec le bon gel qui tache), dialogues ciselés, mise en scène vintage, faux raccords volontaires, bande son � se damner, etc. Le petit-fils préféré de Cannes n’a pas lésiné sur les effets. Bien sûr, c’est un copiste. Mais un copiste diablement doué et qui nous sert un très bel hommage aux films Grindhouse (Cf. Notes de Production) � travers ce slasher (on suit un tueur de jolies filles) déjanté. Alliant audaces formelle et scénaristique (Dieu qu’on se réjouit de voir ces gonzesses si fortes, décomplexées et au langage si fleuri !), l’expérience devient plutôt excitante. Et quand le chat devient la souris de ces dames, on a droit � un feu d’artifice d’action (la course-poursuite finale restera dans les annales). On l’avoue, Tarantino nous a piégés, encore une fois. On ne lui en veut pas, il vient tout simplement de relancer de façon radicale la course � la Palme… Eléonore Guerra (Cannes le 22 mai 2007) Grindhouse - Boulevard De La Mort est le cinquième long métrage de Quentin Tarantino. Si le réalisateur qualifie son film de “gore” , il précise néanmoins : “J'ai voulu intégrer des courses-poursuites effrénées au slasher-movie. Du coup , le film change de registre en cours de route. A une vingtaine de minutes de la fin, on ne sait même plus � que l genre exactement appartient le film. On s'identifie tellement aux personnages qu' on ne s 'en aperçoit p as, mais ce n'est plus le même fil m.” Si un tel dispositif peut sembler déconcertant, le spectateur qui a vu Point Limite Zero ,Larry Le Dingue Marie La Garce ou 60 Secondes Chrono aura noté qu'un tel changement de style s'est esquissé � partir de films des années 70 comme The House At The Edge Of The Park ou Black Christmas. Mais il serait trop simpliste de réduire le scénario de Grindhouse - Boulevard De La Mort � un genre spécifique. Car le film a l'audace de se référer au slasher-movie des années 70 tout en y ajoutant une touche de modernité : c'est ainsi que de jeunes femmes court vêtues et fortes en gueule sont éliminées les unes après les autres, en hommage au cinéma d'horreur de l'époque. D'ailleurs, le personnage de la “survivante”, archétype volontiers associé au slasher-movie, connaît ici un destin inattendu qui sera révélé bien avant la fin du film. Mieux encore, le film joue de manière inédite sur les effets de mise en abîme � travers Zoë Bell, utilisée ici en tant que personne, personnage, cascadeuse et comédienne. Le rôle a été spécifiquement écrit pour elle, doublure cascade d'Uma Thurman dans Kill Bill. Dans Grindhouse - Boulevard De La Mort, elle débarque sur un tournage en plein Tennessee. Malgré sa singularité, Grindhouse - Boulevard De La Mort porte la patte des films de Tarantino. D'abord, plusieurs personnages travaillent dans le cinéma. Ensuite, leurs conversations portent largement sur la musique, la télévision et autres domaines de la culture pop. D'autre part, plusieurs motifs chromatiques sont des clins d'œil � Kill Bill. Enfin, on y fume des cigarettes Red Apple et le personnage d'Earl McGraw y refait son apparition. Pour autant, Grindhouse - Boulevard De La Mort se distingue des précédents films de son auteur : c'est pendant les moments de détente que la tension est la plus palpable ; le réalisateur s'amuse � analyser le déroulement d'une tactique de drague ; et le dénouement se produit dans une explosion de violence. Ce film marque ainsi un tout nouveau départ pour Tarantino, � la fois scénariste, réalisateur, producteur et directeur de la photo. “Ce sont les détails les plus infimes qui m'intéressent parce que c'est cela qui constitue vraiment le film,” précise Rosario Dawson (Abernathy). Mary Elizabeth Winstead, qui incarne l'actrice prometteuse Lee, se déclare fascinée par la complexité des personnages féminins et par la profondeur et l'authenticité des dialogues : “Les protagonistes sont attachantes, mais elles n'en sont pas moins faillibles, et les dialogues sonnent juste. Tarantino n'a pas cherché � écrire des dialogues “de filles”. C'est comme ça que les filles s'expriment dans la vie. Elles sont aussi grossières que les mecs. Je trouve qu'il a vraiment saisi cette dimension, ce qui est formidable.” Mais c'est dans son attention aux détails que Grindhouse - Boulevard De La Mort se distingue. Les dialogues drôles et captivants de Tarantino installent une complicité entre le spectateur et la proie du tueur. Dawson se souvient d'une scène mémorable � cet égard : “Personne ne songerait � abattre des gens assis autour d'une table qui discutent d'un article de journal,” dit-elle. “La scène semble insignifiante, mais Tarantino y injecte des éléments essentiels avec une incroyable subtilité. On est fasciné rien qu'en observant ces personnages et, chemin faisant, on en apprend sur eux � travers leurs discussions.” Enthousiaste, la comédienne poursuit : “Dans ce film, vous allez voir les courses poursuites les plus impressionnantes de votre vie, les nanas les plus délurées que vous ayez jamais vues, et le personnage de tueur psychopathe le plus effrayant auquel vous ayez jamais été confronté. Et en prime, vous allez vous marrer ! Quentin n'avait encore jamais fait un film pareil.” “Il part du film de genre et se l'approprie totalement en fonction de sa sensibilité artistique,” reprend Sydney Poitier, qui campe Julia. “Il y apporte une tout autre dimension. Il s'agit d'un film de genre, mais qui porte l'empreinte indéfinissable d'un véritable artiste. Quentin possède un style qui lui est propre, bien qu'influencé par l'époque des séries B. Nous avons visionné les films qui l'ont marqué, et nous avons compris en quoi ils ont inspiré ce film, mais aussi Pulp Fiction et Kill Bill.” Tracie Thoms, qui interprète Kim, ajoute : “C'est � la fois un slasher-movie, un film d'action truffé de courses poursuites en voiture et un film estampillé Tarantino. On y retrouve les dialogues brillants dont Quentin a le secret, un tueur fou vraiment inquiétant et une course-poursuite � couper le souffle. Il n'y a pas d'effets infographiques. Il ne s'agit que de deux voitures qui se foncent dedans � plusieurs reprises et qui se coursent. C'est un film survolté.” Mike, Le Cascadeur Quentin Tarantino a annoncé qu'il souhaitait confier le rôle de Mike le cascadeur � Kurt Russell quelques semaines seulement avant le début du tournage, lors du Comic-Con, convention du cinéma de genre et de la BD qui se tient � San Diego chaque année. Les inconditionnels de Russell, qui l'ont tant admiré dans New York 1997 et The Thing de John Carpenter, ont hurlé de joie en apprenant la nouvelle. “J'ai le sentiment qu'il y a une vraie résonance entre les deux segments de Grindhouse”, note Tarantino. “En observant Robert Rodriguez tourner Grindhouse - Planète Terreur,, je me suis dit que c'était le film qu'aurait dû réaliser John Carpenter entre New York 1997et The Thing. Il n'y avait pas de doute possible.” Mais le choix de Russell ne repose pas uniquement sur sa collaboration avec Carpenter. Depuis ses débuts, il a témoigné de toute l'étendue de son talent et Grindhouse - Boulevard De La Mort lui permet de changer de registre en incarnant un personnage de psychopathe profondément cruel et dangereux. “Quentin m'a dit : je voudrais que tu ajoutes ce personnage � ta galerie de canailles.” Je lui ai dit que je le ferais avec plaisir,” explique le comédien. D'abord charmeur, Mike le Cascadeur est ensuite inquiétant avant de devenir carrément fou et terrifiant. L'interprétation d'un personnage qui passe par des phases aussi différentes représentait un véritable défi pour Russell : “Ce qui m'a plu, c'est de travailler le personnage avec Tarantino. Cela n'a rien � voir avec mes rôles précédents. Ce qui est formidable, c'est que ce personnage est totalement imprévisible.” “Il débarquait tous les jours sur le tournage avec un large sourire aux lèvres,” signale Sydney Poitier. “Il passait son temps � rire et a contribué � installer une atmosphère détendue sur le plateau. Dès qu'il était en présence de Quentin, il se mettait � rire. Kurt est vraiment un type formidable.” Nova/Civic Le tournage de Grindhouse - Boulevard De La Mort a commencé un jour torride d'été � Austin, au Texas. Trois jeunes femmes ravissantes – Sydney Poitier, Jordan Ladd et Vanessa Ferlito – grimpent dans une petite Honda Civic rouge et sillonnent Congress Avenue. Sydney Poitier incarne la sublime Jungle Julia, � la tête du trio. Diplômée de la prestigieuse Tisch School de New York University, elle a joué dans plusieurs séries télé comme Veronica Mars et Ghost Whisperer. Comme ses deux autres partenaires, elle a passé plusieurs auditions extrêmement éprouvantes. Après avoir convaincu l'équipe de Los Angeles, elle est allée rencontrer Tarantino � Austin. Poitier pouvait au moins compter sur les encouragements de Jordan qui interprète Shanna. Les deux comédiennes sont devenues amies par l'intermédiaire d'amis communs. Elles avaient également passé des auditions pour un épisode des Experts réalisé par Tarantino, mais n'avaient pas été retenues. “Quand j'ai lu le scénario,” note Ladd, “Jungle Julia était présentée comme une “déesse amazone d'un mètre quatre- vingt.”” Ladd a profité de son audition pour vanter les mérites de Poitier. “J'ai dit � Tarantino : “Est-ce que tu as écrit le rôle pour Sydney Poitier ? Julia lui ressemble.”” “Jungle Julia est DJ pour une radio d'Austin, Hot Wax 505,” explique Poitier. “Elle est très calée en musique. Mais elle ne diffuse que ses titres préférés qu'elle a accumulés au fil des années. Elle est devenue célèbre � Austin, et elle a même quelques fans. Elle adore attirer l'attention et être reconnue dans la rue. Elle a un tempérament bien trempé : c'est une femme de caractère qui sait ce qu'elle veut et comment l'obtenir.” Quant � Ladd, elle incarne Shanna : “Dans le film, je suis une fille d'Austin et j'aime m'amuser,” précise la comédienne. “Dans le scénario, mon personnage est décrit comme une fêtarde patentée.” Originaire de Californie, Shanna a dû changer son accent : “Comme aucun des membres de l'équipe natif du Texas ne m'a fait de commentaire sur mon accent, j'ai su que je m'en tirais bien. Au contraire, on m'a souvent dit : “Tu parles comme ma sœur.”” Pour compléter le trio, Tarantino a fait appel � Vanessa Ferlito – pour le rôle d'Arlene – qu'il avait repérée dans le film indépendant On Line et qu'il avait en tête dès l'écriture de Boulevard De La Mort. “Le rôle a été écrit pour moi,” déclare la comédienne. “Quand j'ai lu le scénario, je lui ai dit “Tu plaisantes ?” Je ne m'y attendais pas du tout. Nous nous sommes rencontrés par hasard et, tout d'un coup, il m'a dit : “j'ai écrit un rôle pour toi.” Je n'en croyais pas mes yeux.” “Elle retrouve ses copines de fac après plusieurs années de séparation,” poursuit Ferlito. “Dans un premier temps, elles se jaugent pour savoir si leur amitié a survécu � toutes ces années. C'est dur pour ces filles qui ont été si proches, puis séparées, et qui ont beaucoup évolué. C'est au cours de cette nuit dont parle le film qu'elles vont mettre leur amitié � l'épreuve.” Afin d'apprendre � se connaître, les trois actrices ont passé deux semaines � répéter avant le tournage. “C'est rare de faire des répétitions pour un film, mais les liens sont si forts entre nos trois personnages que c'était essentiel,” explique Poitier. “Pour Quentin, c'était important qu'on apprenne � vivre ensemble pendant un certain laps de temps.” “On avait l'impression d'être de retour � la fac : on refaisait le monde en discutant jusqu'� 5 heures du matin. Cela a vraiment consolidé notre amitié et a nourri nos personnages. Quand le tournage a démarré, on était � l'aise. En général, le premier jour de tournage, on est nerveux et on doit s'adapter au rythme de ses partenaires. Mais, dans notre cas, on a eu l'impression de se retrouver entre amies après avoir passé quinze jours � apprendre � se connaître et � parler.” Eli Roth, Michael Bacall et Omar Doom incarnent les prétendants de ces dames. Ladd était ravie de retrouver Eli Roth qui l'a dirigée dans Cabin Fever. “On ne se doutait pas que Cabin Fever aurait autant de succès, ce qui nous a permis de travailler ensemble sur un film d'horreur, et puis on s'est retrouvés sur Boulevard De La Mort,” explique-t-elle. “Eli joue le type qui essaie de coucher avec moi au Texas Chili Parlor. Il était super drôle, et on n'arrêtait pas de se pincer, sans arriver � croire qu'on faisait ça pour un film de Tarantino ! Eli et moi sommes très amis, et c'était vraiment formidable de mettre notre relation � profit pour les besoins d'un film. Quentin, Eli et moi sommes devenus très proches, et nous nous comprenons � demi-mot.” Tarantino a produit le film d'horreur Hostel, immense succès signé Roth. Ce dernier a même sacrifié une semaine de préparatifs pour Hostel afin de pouvoir jouer dans Boulevard De La Mort. Je me suis dit que s'il y avait bien une personne pour qui je devais faire l'acteur, c'était Quentin Tarantino. Quand il vous appelle, on ne peut rien lui refuser.” “Dork est un pauvre type d'origine juive qui n'arrive jamais � coucher avec personne,” signale Roth en plaisantant. “J'ai l'impression que ça fait 34 ans que j'étudie ce rôle : c'est vraiment hallucinant que Quentin me l'ait proposé !” Michael Bacall, � la fois scénariste et comédien, est éconduit par Julia : “Michael joue mon homme objet, ce qui est vraiment très drôle car on forme un étrange tandem,” remarque Poitier. “Il fait environ 30 cm de moins que moi. Avec le costume dont l'a affublé la production, il a l'air d'un petit gars tout gentil, qui reste dans son coin, et qui est maltraité par Julia. Il a très peu de dialogues, mais son visage est incroyablement expressif”. “Omar est plutôt brutal comparé � ses potes,” ajoute Bacall. “Il joue de la guitare dans un ou deux groupes d'Austin. Il essaie vraiment de percer, mais ça ne se passe pas très bien pour lui.” Bacall avait déj� joué sous la direction de Tarantino dans un épisode des Experts, cité � l'Emmy. Scénariste chevronné, Bacall a fait ses débuts comme comédien, alors qu'il était encore enfant, dans plusieurs séries télé, avant de décrocher un rôle principal dans Bandini, avec Faye Dunaway. Le musicien Omar Doom, du groupe new-yorkais Doomington, fait ici ses premiers pas d'acteur dans le rôle de Nate. “Nate est le seul mec du film qui arrive � sortir avec l'une des filles,” précise Doom. “Les autres tentent leur chance, mais échouent. Je suis le seul veinard.” Rose Mcgowan, qui interprète Cherry dans Planete Terreur, campe Pam dans Boulevard De La Mort. Pam, qui est hippie, noie son chagrin dans l'alcool : “Tarantino et Rodriguez sont deux réalisateurs hallucinants,” confie-t-elle. Monica Staggs, doublure cascade de Daryl Hannah dans Kill Bill, joue Lanna-Frank. Comme dans Planete Terreur, Elise et Electra Avellan incarnent les Babysitter Twins. Quant � Tarantino, il joue Warren, patron du Texas Chili Parlor. Malgré l'ambiance détendue qui régnait sur le plateau, toute bonne chose a une fin... Car une sombre menace pèse sur le destin de ces jeunes femmes : le film se clôt sur une épouvantable scène d'accident de voiture. C'est le lot de tous ceux qui tournent un slasher-movie... “J'ai eu les jetons rien qu'en lisant le scénario,” avoue Roth. “Les fans de slasher savent bien qu'il s'agit d'un genre qui a été usé jusqu'� la corde. Mais on peut faire confiance � Tarantino pour se réapproprier le genre, comme il s'est réapproprié le polar ou encore le cinéma d'arts martiaux dans Kill Bill. Il réinvente le slasher-movie et lui apporte une tout autre dimension.” Les visages ensanglantés sont l'œuvre du maquilleur effets spéciaux Greg Nicotero, qui avait déj� collaboré avec Tarantino sur Kill Bill, Une Nuit En Enfer et Pulp Fiction. Les victimes se sont retrouvées plâtrées de la tête aux pieds, donnant � leurs interprètes un aperçu de leur sort tragique. “J'ai eu peur au début parce que je savais qu'on allait me couvrir le visage avec un masque,” explique Poitier. “J'ai cru que j'allais être claustrophobe, mais ils ont presque réussi � me faire croire que ça ressemblait � un soin en institut de beauté.” “Ce n'est pas tout � fait ça," dit-elle en riant, “mais c'était intéressant. On m'a fait faire un tour de l'atelier de moulages qui sont incroyablement réalistes. Les mannequins sont hallucinants ! Après le carnage, j'avais du mal � les regarder parce qu'ils me filaient vraiment les jetons !” Consequences Mortelles Michael Parks, qui interprète Earl McGraw dans Planete Terreur, Une Nuit En Enfer et Kill Bill (volume 1), revient sous les traits du même personnage dans Boulevard De La Mort. A ses côtés, son fils James campe Edger McGraw et Marley Shelton incarne Dakota McGraw. Tarantino apprécie le travail de Parks depuis longtemps et concocte des dialogues qui s'accordent parfaitement � l'élocution sophistiquée du comédien. Mais le réalisateur n'avait pas envisagé de rapport entre Parks et Russell qui ont tourné ensemble pendant une journée : "Si j'aime tant Michael Parks, c'est grâce � la série Then Came Bronson, où il interprétait un personnage génial vers la fin des années 60. A cette époque, Kurt Russell avait environ 19 ans et se préparait � devenir joueur de base-ball professionel. D'ailleurs, avant de devenir sportif professionnel, il a incarné un joueur de base-ball dans Then Came Bronson. Je le savais, mais je n'y ai pas vraiment pensé quand je l'ai choisi pour le film. C'est � l'occasion des séances de lecture du scénario qu'ils se sont rendus compte qu'ils ne s'étaient pas revus depuis, et leurs retrouvailles ont été formidables. Parks ne savait pas que Kurt Russell allait jouer Mike le Cascadeur, et quand il s'en est aperçu, il a dit, “Il joue vraiment Mike le Cascadeur ? Dieu soit loué ! Alléluia !”” “Sur le plateau, on a commencé par tourner la scène d'exposition de Michael Parks, qui fait écho � celle de Simon Oakland dans Psychose d'Hitchcock, où il commente au public le film qu'il vient de voir,” poursuit Tarantino. “Parks a alors un long monologue de trois pages. Kurt l'a observé et quand il a terminé, il lui a dit, “eh bien Michael, comme d'habitude, tu as relevé le niveau.”” “C'est un formidable comédien,” déclare Michael Parks en parlant de Russell. “En plus, il n'a pas changé d'un iota. J'ai travaillé avec lui il y a 37 ans. C'était un petit jeune génial � l'époque. Il est resté égal � lui-même. Kurt a un formidable sens de l'humour. Il est très, très drôle.” Marley Shelton a retrouvé Michael Parks avec qui elle partage l'affiche dans Planete Terreur. “Ce type est génial, je ne m'en lasse pas. Il arrive parfaitement � me faire enrager, � me déstabiliser et � me charrier. Il est très drôle, j'adore son sens de l'humour très caustique.” “Je serai toujours reconnaissant � Quentin de m'avoir offert la possibilité de jouer avec mon père. Cela a été un immense privilège. Mustang / Challenger / Charger D'autres comédiens ont inscrit leur nom au générique : Zoë Bell, Rosario Dawson, Tracie Thoms et Mary Elizabeth Winstead. Originaire de Nouvelle-Zélande, Zoë Bell a débarqué sur le plateau pour asséner un coup fatidique � Mike le Cascadeur. La comédienne a rencontré Tarantino lorsqu'elle passait des auditions pour être la doublure cascade d'Uma Thurman dans Kill Bill (volume 1). A l'époque, elle venait d'arriver aux Etats-Unis après ses débuts prometteurs de cascadeuse en Nouvelle- Zélande. “Je n'avais jamais passé d'audition pour un rôle de cascadeuse parce qu'en Nouvelle- Zélande il n'y a pas beaucoup de cascadeuses femmes. On était prises en fonction de notre gabarit et de nos compétences. Mais la sélection n'était pas très importante.” “Elle a une formidable personnalité, et je suis fasciné par ses capacités physiques. Elle a servi de doublure � Sharon Stone dans Catwoman et a également été la doublure de Lucy Lawless dans Xena la guerrière pendant trois ans,” précise Tarantino. “On l'a vue dans un documentaire, intitulé Double Dare, qui est consacré � Jeannie Epper, figure légendaire de cascadeuse, et � Zoë. Lorsqu'on voit ce film, Zoë crève l'écran et on ne peut s'empêcher de tomber amoureux d'elle. Elle a une telle personnalité que le public l'adore. Je le savais, et c'est pour cela que je lui ai confié un rôle dans le film." Bell était la seule comédienne qui ait déj� été dirigée par Tarantino. Elle savait � quoi s'attendre : "Il possède une énergie extraordinaire. Il est � la fois enthousiaste, drôle, et il est très grossier, ce qui me permet de me sentir � l'aise,” déclare-t-elle. C'est � l'occasion de la cérémonie des Stunt Awards � laquelle ils assistaient que Tarantino révéla � Bell qu'il souhaitait lui offrir un rôle dans son prochain film. “Il n'avait encore rien écrit, mais il m’a expliqué qu'il s'agissait d'une bande de filles poursuivies par un tueur en série qui utilise sa voiture comme arme. Je me suis dit que mon personnage se retrouverait dans un bar � commander des bières, tandis que les deux autres filles seraient au premier plan,” note la comédienne. Quelque temps après, Tarantino invite Bell � dîner et lui annonce que le scénario de Boulevard De La Mort est achevé : il lui montre alors une maquette du scénario où son nom est imprimé en gros caractères sur la couverture. En feuilletant le script, elle s'aperçoit que son nom revient très souvent. Il lui lit alors un extrait du scénario :“C'était hallucinant,” se souvient-elle. “C'était très drôle aussi parce que j'avais le sentiment que mon personnage parlait comme moi. Il s'est servi de mes expressions et d'une ou deux anecdotes qu'on a vécues en Chine. C'était sidérant.” Sa stupéfaction ne s'est jamais estompée. Mary Elizabeth Winstead explique que la comédienne est restée impressionnée tout au long du tournage. “Elle ne s'est pas remise d'avoir vécu cette expérience d'actrice, d'avoir un siège � son nom et de disposer d'une doublure.” “Mais elle est formidablement spontanée,” poursuit Winstead. “C'était une première pour elle, et elle a été géniale dès le début du tournage. On pourrait penser qu'elle joue son propre rôle et que ce n'est pas si difficile. Détrompez-vous : quand on n'a jamais joué de sa vie, on est vraiment mauvais au début. Cela prend du temps pour acquérir de l'expérience, alors qu'elle s'est révélée merveilleuse dès le premier jour.” Tracie Thoms incarne Kim, cascadeuse capable de se transformer en furie derrière le volant de sa voiture. Elle a passé une audition pour le rôle chez Tarantino : “J'étais très tendue,” avoue-t-elle. “J'ai presque vomi dans le parking. Mais je ne l'ai pas fait parce qu'il s'agissait de son parking privé. Il a un parking devant sa maison, vous imaginez !” “Quand je l'ai rencontré, j'ai eu le sentiment qu'on était cousins, et l'alchimie a été immédiate. Il m'a tout de suite mise � l'aise,” ajoute-t-elle. Le sujet comme la violence du film l'a aussitôt convaincue : “Cela correspond � ma conception du cinéma : de l'hémoglobine et de la violence comme on n'en voit nulle part ailleurs. C'est pour cela que j'adore le cinéma. Mais les films qu'on réalise aujourd'hui ne sont plus comme ça. En tous cas, j'étais vraiment enthousiaste � l'idée de tourner ce film-l� .” Thoms et Dawson sont devenues amies � l'occasion du tournage de la version cinématographique de Rent car elles étaient les deux seules � ne pas avoir participé au spectacle de Broadway. “C'était génial de la retrouver. C'est tellement plus facile de jouer deux amies très chères lorsqu'on est vraiment uni par un lien d'amitié dans la vie.” “Kim est une nana très physique,” précise-t- elle. “Elle n'hésite pas � se servir de ses poings et de ses pieds. C'est une fille qui vient du ghetto, futée et attachante. Je l'adore.” Thoms, qui s'est fait connaître grâce � la série Cold Case : Affaires classées, n'a cessé de faire des allers-retours entre Austin, pour les besoins de Boulevard De La Mort, et Los Angeles pour la série culte de CBS. “La fille que j'interprète dans la série est aussi une emmerdeuse � sa manière. Ce sont deux personnages assez proches. Elles portent des armes et elles n'hésitent pas � s'en servir en cas de nécessité. J'avais deux récits en tête qui se déroulaient en même temps avec deux équipes différentes. Je me suis parfois retrouvée sur les deux plateaux le même jour.” Rosario Dawson campe Abernathy, maquilleuse de cinéma qui se retrouve � l'arrière de la voiture. “Je suis très heureuse d'avoir joué Abernathy. Je suis sur la banquette arrière pendant qu'ils font leurs cascades de folie. Bizarrement, c'est la première fois que je me sens autant en sécurité en voiture.” Révélée par Destination Finale 3 et Bobby, Winstead a également eu l'occasion de chanter. “On a utilisé la chanson “Baby It's You”, qui a été chantée par un groupe des années 70, Smith,” explique Tarantino. “Nous avions acquis les droits de ce titre et j'ai donc demandé � Winstead de le chanter. Je lui ai fait une copie de la chanson – la version d'origine – et elle m'a dit qu'elle voulait l'apprendre. Elle l'a chargée sur son iPod et l'a écoutée 8 ou 9 fois jusqu'� ce qu'elle en connaisse les paroles par cœur. C'est alors qu'elle commence � chanter et qu'on se rend compte qu'elle a une voix magnifique. Tout le monde était en larmes. Sa mère était sur le plateau ce jour-l� , et je lui ai demandé si elle savait que sa fille chantait aussi bien. On a tous été impressionnés par son talent.” “Le jour où il m'a demandé de chanter – alors que je ne me doutais pas un instant que j'allais devoir chanter – j'ai été aux anges. Il m'a soudain demandé d'apprendre cette chanson et de la chanter � pleins poumons. J'ai toujours adoré chanter. J'ai vraiment eu le trac ce jour-l� !” Jonathan Loughran, qui a joué dans Kill Bill (volume 1) (“C'est moi qui grimpe sur Uma Thurman,” dit-il en évoquant la scène où il persécute la Mariée), incarne ici Jasper. “C'est un mécanicien du Tennessee qui possède des voitures, et il a justement une voiture que convoitent les filles. Zoë est � la recherche de cette Dodge Challenger qui date des années 70 et elle provoque une rencontre entre les filles et moi.” La guerre des dodge Pour la séquence de course-poursuite débridée, l'équipe s'est installée dans la Santa Ynez Valley, au nord de Santa Barbara. L'affrontement final entre Mike le Cascadeur et Zoë, Kim et Abernathy a ainsi été tourné entre les villes de Buellton, Los Olivos, Lompoc et Solvang. Dans le film, Kim, Lee, Zoë et Abernathy sont censés être dans le Tennessee pour les besoins d'un film intitulé Cheer Up In Texas. Mais si le Tennessee peut représenter le Texas, alors la Californie peut évoquer le Tennessee qui campe lui-même le Texas... Quoi qu'il en soit, le décor a son importance dans la séquence de course-poursuite. “Quand on acquiert suffisamment d'expérience en matière de réalisation, on est capable de comparer telle scène de course-poursuite � une autre, et d'en évaluer les caractéristiques. J'ai ainsi appris qu'il y avait deux types de courses-poursuites. Il y a d'abord les courses-poursuites où le héros est lui-même pris en chasse, ce qui représente 80% des situations. Et puis, dans 20% des cas, c'est le héros qui poursuit ses ennemis : ce sont ces situations- l� qui sont les plus captivantes. Car si on déteste franchement le “méchant” et qu'on a vraiment envie qu'il se fasse arrêter, c'est alors qu'on ressent le plus d'émotions. Ce n'est pas le fait de semer les flics qui est le plus palpitant, mais le fait d'arrêter l'enculé qui est au volant. Ce sont les courses-poursuites qui réservent le plus d'émotions.” “Dans le film, nous avons les deux types de courses-poursuites,” remarque-t-il. “Mais ce que j'ai également compris, c'est qu'il y a les poursuites d'avant George Miller, et celles qui sont venues après lui” ajoute Tarantino en faisant allusion � la saga Mad Max. “La grande différence, c'est que les courses-poursuites que nous avons tournées aux Etats-Unis ou en Italie reposent beaucoup sur le décor. San Francisco incarne un personnage � part entière dans la course-poursuite de Bullitt. Dans Colors de Dennis Hopper, le fait que la poursuite se déroule � travers le quartier de Watts est crucial. Mais lorsqu'on a vu les films australiens arriver sur les écrans, le décor n'a plus eu tant d'importance. Tout ressemblait � leur putain de brousse ! Tout ressemblait au désert australien. Ce qui comptait, c'était d'avoir le sentiment d'être au cœur de la poursuite. On n'est plus au bord de la route � observer passivement ce qui se passe. Les plans ne sont plus tournés depuis un hélicoptère car cela vous soustrait � l'action. Il s'agit désormais de vous plonger au cœur de la course-poursuite pendant toute la durée de la scène. C'est ce que j'ai voulu faire. Du coup, j'ai fait en sorte que le décor soit le plus neutre possible.” Si le décor est anonyme, Tarantino a en revanche souhaité que les voitures aient leurs caractéristiques propres. “Les voitures sont d'authentiques personnages,” signale Tarantino. “Mike le Cascadeur a deux voitures, et elles ont leur personnalité, mais quand les filles entrent dans la course, elles conduisent une Dodge Challenger de 1970 qu'on a essayé de faire ressembler � la voiture de Kowalski dans Point Limite Zero.” “C'est comme si Point Limite Zero s'était invité dans le film. C'est drôle parce que lorsqu'on a filmé la course-poursuite, des gens nous ont demandé � trois reprises si on tournait un remake de Point Limite Zero. Et puis, la Dodge Challenger affronte une Dodge Charger. C'est la guerre des Dodge.” Au volant de ces bolides, les comédiens et les cascadeurs ont parfois eu des sensations fortes. Thoms s'est entraînée aux cascades avec un instructeur. “J'ai pris des cours particuliers,” précise-t-elle. “Un instructeur m'a appris toutes les techniques – tout ce que j'ai toujours rêvé de faire. Visiblement, j'étais plutôt douée. J'ai appris � faire des têtes � queue, � suivre une voiture de très près et � piler net. On s'est vraiment marrés, peut-être même un peu trop dans mon cas...” Zoë Bell l'a accompagnée tout au long de sa formation. “Zoë était dans la voiture avec moi, et elle m'a encouragée en exécutant les cascades en même temps que moi.” Mais une fois sur le plateau, ses angoisses ont repris le dessus. C'est une chose de conduire sur un circuit avec un instructeur – c'en est une autre de conduire sur une vérita- ble route de campagne. Son assurance s'est envolée quand elle s'est retrouvée parmi les techniciens et les comédiens : “J'étais au volant et je me demandais si j'avais raison de faire ça. Je me suis retrouvée sur des chemins de terre au bord de précipices. J'ai parfois eu un peu peur et puis je me suis ressaisie en me disant que j'étais un petit soldat et que je pouvais y arriver. Et j'y suis arrivée !”, dit-elle en riant. Lorsque Thoms ne conduisait pas elle- même, la cascadeuse Tracey Dashnaw prenait le relais. La comédienne précise qu'en raison de la profession de son personnage, elle s'est intéressée de près � l'art des cascadeurs. “Tracey est intrépide. Elle est très prudente, mais elle est également téméraire,” explique Thoms. “C'est un très bon équilibre. J'ai observé les cascadeurs exécuter leurs acroba- ties, et je me suis aperçue qu'il fallait être extrêmement concentré. Cela s'est avéré une formidable leçon pour camper Kim.” Tracey Dashnaw est une conductrice hors pair qui a dû relever plusieurs défis : “Soit Zoë est sur le capot de la voiture, soit je poursuis la Charger sur un chemin de terre et je ne vois plus rien, soit les caméras me font face. Cela a été très dur, mais je me suis régalée.” Kurt Russell a exécuté bon nombre de ses cascades. “Si une scène peut être jouée � grande vitesse, c'est Kurt qui conduit,” précise Tarantino. Cependant, Buddy Joe Hooker, cascadeur de légende, a parfois pris le relais. “J'ai toujours eu une admiration sans borne pour Buddy Joe,” reprend le réalisateur. Comédien quand il était enfant, Hooker est devenu cascadeur et superviseur de cascades sur des films comme La Fureur Du Danger, Les Demolisseurs et Scarface. Son pragmatisme explique en partie son succès. “Quand Buddy Joe est au volant, il fait ce qu'il veut de la voiture. Comme si c'était un prolongement de son propre corps,” poursuit Thoms. “Il s'est retourné trois fois avec la voiture en une journée. C'est comme une banale journée au bureau pour lui.” C'est Jeff Dashnaw qui a réglé les cascades. Tarantino ne tarit pas d'éloges sur ses capaci- tés � réunir les plus grands cascadeurs et � orchestrer des cascades spectaculaires en toute sécurité. “C'était incroyable de pouvoir avoir Tracey Dashnaw au volant, Zoë Bell sur le capot, Terry Leonard et Buddy Joe Hooker pour la même cascade,” déclare le réalisateur. “Jeff m'a vraiment secondé tout au long de la séquence,” poursuit-il. “On voulait que cela soit flippant et réaliste, mais que tout le monde en sorte indemne. C'est très difficile � réaliser.” “On a tenté de se rapprocher des courses- poursuites des années 70. On a visionné plusieurs scènes de courses-poursuites : des poursuites de films contemporains, de films des années 90, des années 80 et des années 70. Les poursuites des années 70 sont toujours les plus impressionnantes. Pour une simple raison : � l'époque, les cascadeurs exécutaient les acrobaties eux-mêmes. En ce qui me concerne, je ne voulais ni d'effets infographiques, ni de ralentis.” Il n'y avait que Zoë Bell qui pouvait chevaucher la voiture et s'asseoir sur le capot. C'est en voyant Double Dare que Tarantino a eu l'idée de lui offrir un rôle qui mette en valeur ses talents. “Je me suis dit que ce serait formidable de faire appel � quelqu'un capable de réaliser ses propres cascades. C'est ce qu'a fait Zoë, sans tricher. Elle était très ferme l� -dessus.” “Tourner un film d'action sans confier l'un des rôles principaux � Zoë serait vraiment téméraire car, avec elle, je peux presque tout faire,” reprend Tarantino. “Je peux tourner des plans hallucinants, et elle est formidable de bout en bout. Je pense qu'elle va devenir un modèle pour des tas de jeunes filles dans les dix ans qui viennent. En voyant ce film, elles vont vouloir ressembler � Zoë.” Costumes et scenes de crime Le style � la fois branché et décontracté des costumes que portent les comédiennes dans Boulevard De La Mort est inspiré par la mode des années 70 et celles des années 2000. Les T-shirts délavés et les tenues sport ont un côté “vintage” et contemporain. Nina Proctor, également costumière sur Planete Terreur, a conçu les costumes de Boulevard De La Mort. “On est partis du logo de la radio Hot Wax 505 qu'on a ensuite imprimé sur les T-shirts,” précise Proctor. “Cela ressemble � un disque 45 tours, et ça en a d'ailleurs la taille exacte. On a également personnalisé le short noir en jean de Jungle Julia. Sinon, pour le reste, elle s'est servie de ses longues jambes et de ses longs bras.” A l'inverse, le costume de McGowan est moins décolleté et s'inspire davantage d'une époque précise. “J'ai appris que Rose allait jouer Pam, et qu'elle serait blonde. Du coup, je me suis permis de recourir � une tout autre gamme de couleurs. On voulait que Pam ressemble � une hippie. Je me suis procurée pas mal de bouquins des années 60 et 70 sur le mouvement hippie. Elle porte des couleurs vives et des tissus légers qui accompagnent ses mouvements. Alors que les autres filles sont en shorts et T-shirts, Pam porte des pantalons � pattes d'éléphants et un haut un peu ringard très bariolé. Elle est vraiment très différente des autres filles.”Les voitures font également partie intégrante du décor : Joyner et Caylah Eddleblute ont conçu ensemble le style des automobiles. “Steve Joyner a fait boulot hallucinant sur ces bagnoles,” s'enthousiasme Tarantino. “La vieille Mustang des filles a vraiment un style génial.” A bout portant Avec Boulevard De La Mort, Tarantino fait des débuts prometteurs de directeur de la photographie. Si le réalisateur a cherché � vieillir l'aspect de la pellicule, il n'en a pas moins souhaité conserver une certaine authenticité : “J'ai tiré le film en noir et blanc. Je pense souvent au négatif comme � la créature de Frankenstein car il provient de plusieurs sources. De fait, le grain de la pellicule est épais, comme passé et “sale.”” La peau des comédiens est d'abord éclairée par des néons, puis par la clarté de la lune, par des lampes fluorescentes et, enfin, par la lumière très crue du soleil du Tennessee. Dans l'esprit du cinéma des années 70, les éclairages sont quasi aveuglants dans la séquence de la course-poursuite.



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