| 13 Hours The Secret Soldiers of BenghaziAu rayon nouveautés chez JM Video, Jonathan vous conseille un excellent film d'action, plus film d'action que film de guerre malgré son appellation "inspiré de faits réels". Immersif, réaliste, nerveux, sans temps morts, intense et virtuose, "13 Hours" fait penser à "La Chute du Faucon Noir" de Ridley Scott et rappelle que le controversé Michael Bay sait faire autre chose que des "Transformers" et autres blockbusters, et qu'en plus il le fait bien (se rappeler aussi de son génial et jouissif "Pain and Gain"). Une petite bombe à découvrir en DVD ou Blu-ray au plus vite !
Jonathan (sans barbichette) pour JM VIDEO
Synopsis et détails
Interdit aux moins de 12 ans
Benghazi (Libye), 11 septembre 2012. Face à des assaillants sur-armés et bien supérieurs en nombre, six hommes ont eu le courage de tenter l’impossible. Leur combat a duré 13 heures. Ceci est une histoire vraie.
Titre original 13 Hours : The Secret Soldiers of Benghazi
L’une des fausses pistes de la filmographie de Michael Bay serait de donner à croire que, depuis 2005, le réalisateur alterne des films plus indépendants – lisez: plus personnels, moins mainstream, plus intellectuels et fatalement plus réussis – avec un Transformers. Dans la première catégorie se rangeraient The Island, No Pain No Gain et, donc, 13 Hours. Le seul véritable point commun entre ces trois "récréations" de Bay sont leur résultat très bof, voire nul, au box office. En vérité ils s’inscrivent parfaitement dans l’œuvre du cinéaste. Le film 13 Hours ne manque pas d’aligner les petites trouvailles qui font true story (John Krasinski perdant sa lentille de contact) et les scènes de carnage orgiaque qui font notre bonheur, comme cette grandiose séquence finale: dans la nuit libyenne éclairée par les bombes, de grands guerriers barbus tirent sur des fantômes qui rôdent dans un abattoir. C’est véritablement beau. Mais en cochant toutes les cases du film de guerre US de l’après 11-Septembre, en se rêvant comme la fusion entre La Chute du Faucon noir et Du Sang et des larmes – une poignée d’hommes qui résistent à la horde, l’opposition entre refus et acceptation de l’engagement – le film finit par être un actioner classique. Reprocher à Michael Bay d’être trop classique, on ne le lui avait jamais fait.
Publié le 28 août 2016
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